Monthly Archives: mars 2020

Ode au …

Ode au …
Ode au …

On ne parle que de lui.

Invisible et menaçant

Tout le monde s’inquiète

Car on ne sait vraiment que faire pour s’en débarrasser, ni combien de temps il va s’incruster.

Il change tout dans nos vies, il les bouleverse

au point de vue professionnel, familial, scolaire , etc.

Qui aurait pu imaginer pareil désert sur nos autoroutes, nos aéroports, nos plages, nos rues, dans nos universités, nos écoles et surtout… nos relations.

Ne plus pouvoir toucher, embrasser, serrer la main, toucher l’épaule.

Et pourtant quelque chose de nouveau apparait étonnant et fort.

La ressemblance entre tous les êtres humains

Leur égalité : riches et pauvres jaunes, blancs et noirs sont tous touchés ou vulnérables et tremblent devant le même péril.

Plus rien n’a d’importance si ce n’est LA VIE : la richesse, la beauté, la réussite, les voyages deviennent secondaires.

LA VIE, LA SEULE CHOSE QUI COMPTE

ET l’on prend conscience de notre folie, de notre avidité qui nous a conduit à ce monde interconnecté. Nous nous rendons compte que nous n’avons pas besoin d’avoir des fleurs du Chili, des haricots du Kénya, d’autruches ou de crocodiles dans notre assiette. Que ce qui est à proximité est beau et bon.

Une pensée s’impose à notre esprit : quelque chose doit changer à l’avenir.

Tous égaux devant la vie

«  «  «  le même péril

Tellement semblables que nous redevenons frères.

Les gens s’unissent pour prier à travers les frontières.

Une nouvelle fraternité s’est mise en place pour aider .

L’ imagination est en action sur Internet pour procurer musique, détente, art et philosophie.

Pas de pénurie de coopération, de solidarité et d’amour.

Si cela pouvait demeurer dans notre intelligence et notre coeur pour changer notre monde quand le virus se sera désintégré…

Championne de la glisse

Championne de la glisse

Je me promène tranquillement sur un petit chemin avec un chien en laisse et un autre en liberté.

Un pied mal positionné sur la glace et c’est la chute sur les fesses.

La pente est raide

et c’est la piste d’un téléski bien gelée par le passage des skieurs et la froidure nocturne. La neige fondue par le soleil et les 15 degrés de température diurne est devenue de la glace!

En un instant, me voila emportée. Je suis sur le dos et glisse en tournoyant sans pouvoir m’arrêter à une vitesse effarante. Les vêtements de ski facilitent la glisse.. J’essaie de repérer autour de moi quelque chose où pouvoir m’accrocher mais tout est trop loin de mes bras ou de mes pieds. Les skieurs continuent à monter en m’évitant.

Vais-je aller jusqu’au plateau de la Croix 300 mètres plus bas?

Je n’ai pas vu défiler ma vie mais eu une peur terrible, comme jamais auparavant dans ma vie: ce sentiment d’impuissance totale dans la vitesse de glisse.

Puis soudain, un nouveau tourbillon me projette contre le matelas de protection d’un pylône. L’arrêt est brutal, le pied gauche enfoncé dans la neige mais je suis stoppée. Je respire… en m’accrochant fiévreusement aux câbles qui enserrent le matelas: que je ne bouge plus!

Une skieuse appelle les secours. Un jeune homme lâche la perche pour me venir en aide, téléphoner à mon mari (partie pour marcher 10 minutes près du chalet, je n’avais pas emporté mon portable..)

et me positionner pour attendre les secours.

Les jours précédents, j’avais fait joyeusement de la luge avec mes petits-enfants. Maintenant je suis devenue championne de la glisse … sans luge!