KIN

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KIN.

 

 

Partant en voyage pour le Congo, j’ai voulu m’arrêter à Kinshasa pour connaître la capitale de cet immense pays. En quittant l’aéroport, nous sommes pris dans un énorme embouteillage. Les voitures roulent sur 2 voies. Les autos, minibus, cars sont surchargés de grappes humaines accrochées à l’extérieur des véhicules. Sur les côtés, des centaines de congolais marchent bien, ayant l’air bien moins inquiets pour leur survie que nous le sommes…

 

Les feux rouges sont actionnés par des panneaux solaires. Le soir et en cette saison sèche, peu de soleil, donc peu de signalisations fonctionnent !

 

Limete où nous logeons ne ressemble pas à Uccle, ni à Vincennes. Dès que l’on quitte les grands boulevards comme l’avenue du 30 juin, ce sont des rues pleines de trous. Dans la maison où nous dormons, il y a l’électricité mais pas d’eau courante : un tonneau avec un quart et pas de bouchon !

La vie à Kinshasa
UNE RUE DE LIMETE

Le lendemain matin, 2 charmantes dames belges viennent nous chercher en voiture pour nous faire visiter

la ville. La première chose qu’elles nous montrent , c’est le choc : l’orphelinat qui recueille les enfants abandonnés dans les rues et amenés même par les administrations communales ..

Dans une ruelle boueuse où ne peut pénétrer notre 4×4 , une habitation autour d’une petite cour : 2 douches, des dortoirs avec lits superposés entourés de moustiquaires. Des gouttières en voie de réparation car il pleut dans la maison.

 

Soixante enfants (entre 2 mois et 13 ans) se lancent sur nous, s’accrochent à nos jambes, sautent dans nos bras tant ils ont besoin d’affection. Une dizaine d’entre eux sont adoptés mais le gouvernement ne les laisse pas sortir actuellement ! C’est une jeune femme congolaise, Félicité, avocate de son métier, qui gère cet orphelinat avec l’aide de 2 ou 3 personnes.

Les enfants de l'orphelinat

Les enfants recueillis semblent bien joyeux

 

 

Nous voulions voir le musée des Beaux-Arts qui est fermé depuis belle lurette… mais un magasin proche vend des oeuvres locales de qualité variable … et des potiches chinoises.

A côté, une superbe maison coloniale … vide dont le jardin est très bien entretenu et surveillé par une sentinelle. Elle est occupée de temps à autre par un industriel européen s’occupant du chantier naval.

De la colline de Ngaliema, belle vue sur le fleuve Congo dont la largeur nous sidère. De l’autre côté, on distingue très bien la silhouette de Brazzaville.

 

Au Nord de la ville, Gombe, un tout autre quartier, celui des ambassades et des beaux hôtels. L’hôtel Memling, un immense immeuble, a tous les attraits d’un 5 étoiles.

Nous terminons par une promenade paisible le long du fleuve à côté des ambassades, par un beau coucher de soleil orange.

Quel contraste avec l’autre partie de la ville. Il y a vraiment 2 Kinshasa : celui des rues boueuses et des multitudes d’enfants et celui des résidences luxueuses, des hôtels splendides où se croisent ministres congolais et européens, des greens de golf où se déroulent des championnats internationaux comme l’Open…

 

 

 

 

 

 

 

La vie à Kinshasa

UNE RUE DE LIMETE

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