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DE BELLES CHOSES

DE BELLES CHOSES
DE BELLES CHOSES

DE BELLES CHOSES.

En ces temps troublés, on n’entend que de mauvaises nouvelles.

Les êtres humains s’entretuent, se font une guerre économique, se séparent ou ne se parlent plus.

Mais il y a aussi de très belles réalisations dans le domaine des relations humaines.

Un original, le Père Patrick Tyrell : un Irlandais de 82 ans qui est l’instructeur Gordon (1) qui a enseigné à plus de 3500 personnes, donné 170 cours pendant 34 ans en Irlande et dans la paroisse de Notre-Dame du Secours Perpétuel à Chicago. Il organise aussi des camps d’ados pour leur apprendre les messages JE et l’écoute active… disant que cela le garde jeune !

A ABOBO, bidonville au nord d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, les religieuses xavières ont mis sur pied une formation à la paix pour les enfants et les jeunes : « On apprend à donner la parole, à régler des conflits et à mieux gérer notre colère. » dit l’une des filles.

Ces clubs de la paix ont fêté leurs dix ans . Les Soeurs ont travaillé avec les instituteurs du quartier, ont formé des animateurs. Elles rêvent désormais d’ouvrir une école de parents pour toucher aussi les adultes.

Plus près de chez nous, le gouvernement britannique va proposer aux parents une formation pour les aider à mieux élever et discipliner leurs enfants. David Cameron détaille la mesure dans un discours. Il veut mettre l’accent sur le fait que ces cours s’adresseront à tous et non seulement aux familles en difficulté. En pratique, le gouvernement distribuera des vouchers aux familles pour les inciter à participer à ces cours de parentalité.

Des nuages roses à l'horizon

Des nuages roses à l’horizon.

 

 

 

 

 

Et chez nous, en Wallonie, il existe, depuis 2005, un service que nous envient les français.

La justice restaurative. Que signifie ce beau mot nouveau ? Il s’agit d’organiser des rencontres entre des prisonniers et les victimes tous volontaires. Le médiateur permet à chacun d’exprimer ses sentiments au sujet de ce qui s’est passé et éventuellement, de demander réparation. Les bienfaits ne tardent à se faire sentir des deux côtés : plus de paix, de considération et surtout moins de récidives. « Maintenant, je me sens un homme et plus seulement un assassin » , dit l’un des prisonniers. Je peux reconstruire ma vie. »

Rien que des bonnes nouvelles.

 

 

1Formation à la communication interpersonnelle et à la résolution de conflits. Pour plus de détails, voir mon site.

Le parent médiateur

Le parent médiateur

Le conflit fait partie de la vie.Disputes

Chacun de son côté

 

 

Donc tout-à-fait normal: les parents n’ont pas à s’inquiéter des disputes de leurs enfants.Bien sûr, elles ne sont pas agréables, ni faciles à supporter. « L’agressivité est une étape à traverser« , dit Anne Soupa.

En fait, les parents ont peur de la souffrance de leur enfant. Ils redoutent d’entendre pleurer.

La tentation de tout parent est de protéger le plus petit, le plus jeune, le plus faible. Qui est souvent très malin et sait qu’il peut compter sur ses parents ; donc, il crie avant même d’être attaqué au moment où il voit l’autre foncer sur lui.

Alors que faire? Etre des médiateurs et non des arbitres.

– Premier point: ne pas chercher le coupable mais réunir les enfants pour les faire se rencontrer. Ce qui veut dire que l’adulte a à réguler la parole entre les adversaires . Un objet quelconque (c’est encore mieux s’il est symbolique) est employé comme bâton de parole . L’enfant n’a le droit de s’exprimer que s’il a ce bâton en main que le parent donne à chacun alternativement.

– Deuxième point: Permettre au lésé d’exprimer son sentiment, écouter et entendre sa plainte. Ecouter les deux réactions , les reformuler pour voir si l’on a bien compris ; éventuellement les redire en d’autres termes pour que l’adversaire entende la plainte de la victime. Le fait d’avoir entendu dans sa souffrance allège déjà le conflit.

Que chaque enfant se sente important!

Enfants en discussion

Gérer eux-même leurs conflits

 

 

 

Petit à petit , les enfants intégreront cette manière de faire et géreront leurs conflits eux-même, sans avoir besoin de l’aide des parents.

 

 

 

 

 

 

 

 

Cracher sa colère

Cracher sa colère
Cracher sa colère

Cracher sa colère

Cela vous est déjà arrivé que la colère monte en vous, bouillonne car:

– un chauffard vous a fait une queue de poisson ou dépassé par la droite  ou s’est glissé dans la file devant vous

votre voisin a râlé contre le bruit de la tondeuse

– votre mari vous a traité de bavarde ou de paresseuse

– votre ado a claqué la porte en vous traitant de « ringards », de vieux croûtons, criant qu’il n’avait vraiment pas de chance d’avoir des parents comme vous…

La colère bouillonne

Le feu de la colère

Vous avez aussi envie de hurler, de riposter ! Mais vous savez que cela ne servira qu’à envenimer la situation.

Alors, ne gardez pas cela sur l’estomac qui en souffrira, c’est certain. Ne laissez pas cela tourner en rond dans votre tête, vous empêchant de dormir.

Crachez la votre colère:

– en hurlant dans votre voiture tous les noms d’oiseaux que vous pouvez imaginer: chauffard, salaud, enfoiré, ectoplasme et tous les autres noms que le capitaine Haddock peut vous inspirer.

– en allant courir dans un parc ou dans les bois

– en frappant fort sur un coussin en criant votre révolte

– en écrivant sur un bout de papier tous les sentiments qui vous habitent vis-à-vis de cette personne. La lettre n’est pas à lui envoyer mais à chiffonner en boule pour la mettre au feu ou à la poubelle.

Vous vous sentirez plus léger, presque à même de reprendre la relation avec cet enfoiré et votre estomac vous en sera éternellement reconnaissant…

Colère d’un petit

Colère d’un petit

 

la-colere-mieux-dialoguer

Clément (4 ans) est un petit garçon solide et malicieux en même temps que sensible.
Mais il se bagarre souvent avec son petit frère de 2 ans.
Aussi lorsqu’il soulève le haut tabouret de la cuisine et s’approche de son cadet, la maman crie et s’approche affolée, craignant pour le plus jeune. Clément se met à hurler.
La grand-mère qui a entendu la conversation entre les gamins, arrive et lui demande : »Pourquoi prenais-tu ce tabouret? » Entre 2 sanglots, Clément articule : »Mais c’est pour lui laver les mains à l’évier».
Alors il se calme , soulagé d’avoir été compris et écouté au lieu d’être grondé.

Que peut-il se passer dans la tête d’un petit ? Avons-nous toujours la bonne interprétation?
Nous avons à chercher ces sentiments pour que l’enfant se sente compris. En reflétant le sentiment que nous avons perçu, nous pouvons nous tromper et le petit nous dira si ce n’est pas juste et rectifiera de lui-même car il aura senti notre intérêt.

colere-mieux-dialoguer

 

 

Comprendre le sentiment qui l’anime est tout un art.
C’est l’écoute active qui permet de faire tomber le bruit des colères et de mettre à jour le ressenti qui a causé une telle émotion.