Monthly Archives: décembre 2010

N’allez pas à l’enterrement de vos amis, allez plutôt…

N’allez pas à l’enterrement de vos amis, allez plutôt…

les voir AVANT quand ils sont malades, alités, à bout de course et de souffle. Bien sûr, ils ne sont pas très amusants à ce moment-là. Ils n’ont pas grand-chose à raconter ou disent 20 fois la même histoire ou vous avez bien de la peine à les comprendre ou ils n’entendent pas tout ce que vous leur dites; parfois même vous vous demandez s’ils comprennent tout ce que vous exprimez.
On ne peut pas dire que ce soit vraiment gratifiant…mais ils sont souvent seuls, rarement chez eux, la plupart du temps dans une maison de retraite.

Dire que nous serons comme cela un jour, que nous serons ceux-là.

Je suis frappée de voir les foules qui se pressent dans les églises ou autres lieux funéraires pour rendre un dernier hommage au défunt. Les amis s’y retrouvent autour de l’ami disparu et se rappellent les souvenirs communs. Il arrive que ce soit une vraie réunion mondaine.

Et l’on se dit: “ Je ne l’ai plus vu depuis longtemps. J’aurais dû aller le visiter…” N’ayez pas ce regret-là.Il ou elle est malade; alors n’attendez pas un moment de plus et aller dès que vous le pouvez

Aller visiter la personne avec qui l’on est liée ou avec qui l’on a été liée est une meilleure preuve d’amitié, réelle et concrète. Lui donner la main, la caresser, lui sourire, ce sont de bien plus beaux cadeaux que la couronne de fleurs que vous pensiez offrir.

Regards

Regards

Ils sont noirs, bruns, verts, bleus , bleu-gris, bleus avec de petits points dorés : les yeux, une telle variété, une telle beauté.

Quand je rencontre quelqu’un, la première chose qui me frappe, ce sont ses yeux. OUI, les yeux parlent. On y lit l’intérêt ou l’interrogation, la douceur ou la tendresse, le courroux ou l’impatience, l’énervement ou la tension ou la curiosité malsaine.
Sans doute avez-vous déjà rencontré, comme moi, des êtres dont le regard est si paisible, si lumineux que vous y voyez comme une source plus profonde que l’humain.

Ne pas être vu, ni regardé, c’est se sentir considéré comme un objet, un simple meuble. Etre regardé est si important pour tut être humain. Le petit demande clairement : “Papa, regarde comme je saute bien, comment je cours, je nage.” L’enfant, pour se développer, a besoin de ce regard parental, plein d’intérêt et d’admiration.

Deux questions à se poser :

  • Avant de parler à quelqu’un, est-ce que je regarde l’expression de son visage (préoccupé, triste, paisible) ?
  • Quel est mon regard sur l’autre ? Y étincelle-t-il la lumière de l’intérêt, de la bonté, de la bienveillance ?