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Encore un feu rouge à la communication : menacer

Encore un feu rouge à la communication : menacer
Encore un feu rouge à la communication : menacer

2e obstacle à la communication : menacer.

Dans le train qui monte du Fayet au Nid d’Aigle, le TMB bondé, une fillette d’environ 4 ans remue, monte, descend de son siège, attrape les affaires de sa mère, les met à terre, les remonte. La maman agacée lui enjoint de rester tranquille. Mais le voyage paraît long pour la petite, le paysage ne l’intéresse pas du tout mais pas du tout.

Alors la maman: « Si tu ne restes pas tranquille, tu n’auras pas de glace. » L’enfant s’immobilise quelques instants puis recommence son cirque.

Vous en connaissez certainement des parents qui n’en peuvent plus et menacent leur progéniture de supprimer la télévision, de priver de dessert, de sortie, etc. Le résultat est certainement un calme provisoire qui permet aux parents de respirer. Mais que peut ressentir l’enfant à ce moment-là? Il change d’attitude uniquement par crainte de la punition annoncée mais aucunement parce que cela gêne le parent ou pour lui faire plaisir.

Menace

Menacer un enfant

Cette manière de faire est un peu comme du dressage: le chien à qui l’on donne un os parce qu’il a bien rapporté tel objet. Ce n’est pas de l’éducation, encore moins de la communication. Le parent n’a pas exprimé son sentiment d’ennui, de mécontentement, de gêne. Donc, l’enfant ne peut le comprendre. Il est branché uniquement sur la conséquence annoncée de ses actes. Il n’apprend pas à tenir compte des sentiments des autres.

A la sortie du train, je n’ai pas vu si la petite Juliette a reçu ou non la glace en question.

Malins comme ils sont, les enfants se rendent vite compte que les parents sont souvent « des tigres de papier » qui mettent rarement leurs menaces à exécution…  De ce fait, la parole des parents se dévalorise elle-même puisque elle ne peut être prise au sérieux.

Noël pour les nuls

Noël pour les nuls

NOEL POUR LES NULS.

 

Non, il ne s’agit pas de l’introduction d’un nouveau livre à couverture jaune comme le Mac pour les nuls mais de la réflexion du jour.

 

A Bethleem, les bergers étaient gens rustres et pauvres, peu recommandables, peu appréciés des gens de la ville, des nuls, quoi.

 

Marie et Joseph comme les SDF actuels, n’avaient pas de logement. Ils ont donc trouvé un abri où ils pouvaient. Ce fut une grotte ; en 2013, ce pourrait être une gare ou une station de métro.

 

Drôle d’enfance que celle du fils de Dieu, venu sans tambour, ni trompette ; Non, ce n’était pas pour visiter un palais doré. Petit bébé comme un autre, Jésus est né pauvre comme les réfugiés, les paumés, les laissés pour compte, les abandonnés, les personnes seules. Drôle de joyeuse entrée ! Toute sa vie d’ailleurs, il cherchera à rencontrer les gens simples, des pêcheurs et des pécheurs, des malades.

 

Si Jésus n’était pas riche, il ne voulût pas être seul mais entouré . Et les premiers qui ont été invités par les anges, les premiers à Le visiter, ce sont des nuls, les bergers. Bien avant les rois mages.

Encore aujourd’hui, il appelle chacun à renouer les relations . Il veut que les hommes, les femmes et les enfants, soient proches les uns des autres dans la misère et la souffrance pour que celles-ci soient plus légères. Alors plus personne ne se sentira plus nul !

C’est cela Noël.

 

 

 

http://youtu.be/I8QMG0r6LQE                                                    24/12/13

Assumer notre enfance

Assumer notre enfance

assumer-notre-enfance-mieux-dialoguerIl n’est pas question de  » se cacher” en permanence derrière ce qui a pu arriver dans notre petite enfance … Ayons simplement le courage d’assumer ce que nous sommes , nos souffrances , nos erreurs , nos incompréhensions, peut-être, nos immenses joies , et notre si profond désespoir parfois … ».

Mais bien de les assumer en comprenant mieux nos fragilités, les endroits où nous sommes blessés, donc certaines de nos réactions… Oui, il s’agit bien d’assumer nos blessures d’enfance, de les reconnaître, d’en prendre conscience plutôt que de les enfouir. En en prenant conscience, ces blessures ne nous mèneront plus inconsciemment à des réactions disproportionnées.

Cela veut dire accepter ce négatif, le TRAVERSER en en gardant mémoire comme Jésus ressuscité avait encore les cicatrices dans les mains et au côté. C’est lier indélébilement croix et résurrection. Depuis longtemps, je recherche toutes les représentations de croix joyeuses avec des fleurs, des feuilles, du soleil (peintures, sculptures).

Il s’agit bien d’être responsable de ses actes et de ses sentiments . Car chacun réagit différemment au même événement en fonction de ses expériences passées.
Il n’y a rien de mal dans les sentiments ; ils sont simplement des signes à lire. Les accueillir sans se juger

assumer-notre-enfance-mieux-dialoguer

Compatir, c’est être pris aux entrailles…

Pitié et piété ont la même origine étymologique : c’est d’un même jet qu’on est porté vers Dieu et vers le prochain.