Monthly Archives: juillet 2013

FEUX VERTS POUR LA COMMUNICATION

FEUX VERTS POUR LA COMMUNICATION

FEUX VERTS POUR LA COMMUNICATION

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Comme les fleurs ont besoin d’eau et de soleil pour grandir, nous avons besoin de paroles positives.

 

 

Ce qui fait grandi un petit dans la confiance, ce sont les paroles valorisantes qu’il entend. Un enfant aura de l’estime de lui s’il a entendu des paroles comme : « Tu es capable. Je crois que tu y arriveras . J’aime ta manière de dessiner. Tu as été courageux»

 

 

Un apprenti couvreur vient de réussir son examen d’ardoisier, dit à son chef : «  Je suis surtout fier de te montrer que j’en étais capable. »

 

Bien souvent, nous pensons inutile de dire ce qui va bien parce que cela nous semble normal. Et nous n’usons notre salive que pour dire ce qui ne va pas…

 

Dans le milieu professionnel, les réunions sont un lieu où s’agencent ou pourrissent les discussions !

La monopolisation de la parole par le responsable ou par quelqu’un d’autre fait monter la tension (l’énervement n’est pas loin) et empêche la parole de circuler. Pénible la sensation d’impuissance, de ne pouvoir intervenir, donner son avis.1

 

Pour que chacun se sente à l’aise, voici deux formules pleines d’attention (et non de tension) :

 

 

  • Relever ce qu’a dit quelqu’un en citant son propre discours. Cette personne sentira que ce qu’il a dit n’est passé inaperçu.

    Soutenir

    Soutenir

  • Soutenir les arguments d’un autrele renforce dans sa vision de lui-même ; heureux d’être conforté dans ses opinions.

 

Ces deux moyens sont aussi utiles avec la belle-mère, qu’avec le patron, les collègues ou les voisins.

Les discussions ne seront plus alors un champ de bataille, une arène de combats.

 

 

Deux mots encore :

  • Reconnaissance : C’est faire à nouveau connaissance. Reconnaître ce que quelqu’un a fait ou dit. Nous nous sentons si bien quand une personne a pour nous de la reconnaissance que nous devons l’utiliser , à notre tour,,, sans modération.

Répondre : Des milliers de demandes d’emploi restent sans réponse comme si la personne n’avait rien demandé, rien envoyé. L’impression de n’être plus rien… qu’une chose. Imaginez un match de tennis ou de ping-pong où la balle qui vient d’être lancée, n’est pas reprise mais etombe mollement.

1David SERVAN-SCHREIBER, « On sait que le sentiment d’impuissance affaiblit le système immunitaire et provoque l’inflammation. »

Celui qui n’a pas vu Lisbonne…

Celui qui n’a pas vu Lisbonne…
Sur le Tage, une immense caravelle

Sur le Tage, une immense caravelle

 

CELUI QUI N’A PAS VU LISBONNE…

N’A RIEN VU DE BEAU EN CE MONDE.

 

D’abord la lumière qui ouvre le regard et dévale du haut de la ville jusqu’aux bords du fleuve.

Un petit vent frais souffle en tout temps et on y sent partout l’air du large.

La place du Commerce qui s’ouvre sur le Tage est le symbole de ce pays ouvert sur le monde.

Long, étroit, petit, ce pays s’est tellement ouvert au monde qu’il lui a donné ses plus grands explorateurs depuis Henri le Navigateur , B.Diaz, Vasco de Gama qui passèrent le Cap de Bonne Espérance (connu à l’époque comme infranchissable) jusqu’à Cabral qui découvrit le Brésil. Un monument en forme de caravelle commémore ces héros.

 

Avec ces nouvelles richesses, les portugais ont édifié un splendide monastère, les Hiéronymos à Belem dans un style

Le style manuélien délicat et chargé

Le style manuélien délicat et chargé

étonnant, chargé et délicat qu’ils ont créé : le style manuélien, d’après le nom de leur roi Manuel.

La tour de Belem placée pour défendre l’entrée de la capitale fut construite au milieu du fleuve mais l’affreux tremblement de terre de 1755 en a décidé autrement et la voilà maintenant au bord des berges.

 

 

 

 

Vue de Santa Luzia

Vue de Santa Luzia

Vous me direz qu’il s’agit là d’une grandeur bien passée. Actuellement, on voit des boutiques fermées et des SDF dans les rues, comme dans toutes les grandes villes d’Europe.

Mais il y a une qualité de vie au Portugal. Tandis que bus, métros et trams fonctionnent à la perfection, les piétons se réjouissent des larges avenues, des beaux magasins et de charmantes ruelles qui montent et qui descendent.

Si vous êtes gourmands, vous serez comblés. Je n’ai jamais vu autant de pastelerias (pâtisseries) , ni des files aussi longues devant la plus célèbre d’entre elles à Belem pour ses pasteis.

 

La population d’une grande gentillesse garde toujours un air mélancolique : le fado en témoigne.

Oui, je souhaite à ce pays magnifique et ouvert de retrouver, non la gloire du passé, mais un bien-vivre pour tous.