Monthly Archives: juin 2011

Des gens très bien

Des gens très bien

 

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Oui, l’on peut être des gens très bien et en même temps accomplir des horreurs. C’est la croyance d’Alexandre Jardin qui revoit la vie de son grand-père, homme, distingué, cultivé, beau et catholique que sa famille vénérait et que ses amis admiraient.
Mais ce bel homme était le chef de cabinet de Laval le 16 juin 1942 lors de la rafle du Vél d’Hiv. et il ne s’y est pas opposé. A une de ses petites-filles, il a assuré qu’il ne savait pas la destination des trains. Il aurait voulu que cela serve pour rapatrier les prisonniers français.
«L’homme ne discerne que ce que ses croyances implicites lui montrent», dit Alexandre Jardin.

Sommes-nous aussi des aveugles?

Cela m’interroge fortement. Est-ce que j’ai déjà fait du mal en suivant l’atmosphère de mon époque, de mon école, de ma famille, de la société ?
Pour ne pas détonner, pour ne pas faire de vagues.
Est-ce que j’ai osé parler , crier , m’indigner devant l’injustice ?
C’est vrai que la voix du monde est terriblement puissante, étouffant la toute petite voix de la conscience, du plus profond de moi. Récuser ce que nos ancêtres, nos profs nous ont enseigné; ce que nos supérieurs , patrons nous ont commandé pour ouvrir une autre route.
Ne faut-il pas, pour vivre, oser contredire, désobéir?
Ce qu’ont fait Ghandi, de Gaulle.
Toutes ces questions sont suggérées dans le livre DES GENS TRES BIEN, écrit avec une plume incisive par A.Jardin. Vous ne vous ennuierez pas une minute!

Rencontre au sommet

Rencontre au sommet

 

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Lorsque des randonneurs partent pour «faire « un sommet, ils ne savent pas très bien ce qui les attend de l’autre côté.

Il en est un peu de même pour les rencontres avec des personnes inconnues ou même connues.

Que savons-nous de leur passé, de leurs joies ou de leurs souffrances , de leur intimité?

Pour entrer dans une bonne relation, vraie, chaude, vitalisante avec quelqu’un, il faut se rencontrer en vérité.

Prendre le temps d’écouter, de comprendre ce qui se cache derrière le visage rubicond, épanoui ou stressé qui nous fait face.

C’est un peu comme lorsqu’on grimpe le sommet d’une montagne. On voit ce qu’il y a sur ce versant, quel genre de végétation , de rochers, de nivelés.

Mais sur le versant opposé, y a-t-il un ruisseau, des crevasses, des sapins ou de l’herbe tendre?

Il faut arriver au sommet pour découvrir comment est l’autre versant. Y trouver une place agréable et pouvoir se parler, se dire, s’écoute pour s’entendre.

Alors, nous découvrions des sentiments, des évènements qui nous éclaireront sur certaines attitudes de notre interlocuteur.

Attitudes qui nous étonnaient, nous agaçaient ou nous plaisaient.

Prendre le temps de la rencontre…