Monthly Archives: mai 2015

Etiqueter

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Etiquetter

 

 

Dans la conversation de tous les jours, en voulant faire de l’humour, nous avons vite fait de lancer un nom à l’autre, comme une étiquette. Nous croyons avoir été drôles..

 

en nous assurant en même temps un certain succès de rires dans le public

 

 

Ainsi une enseignante à une élève un peu lente : »Tu es vraiment la tortue de la classe. » en pensant que cela fera changer l’autre sans Traiter du nom d'un animaldouleur…

 

 

Tenant un magasin d’art ménager, des parents recevaient de temps à autre de gros arrivages de vaisselle et demandaient à leurs enfants de les aider à les décharger. Ce qui n’amusait évidemment pas les garçons de 1o-12 qui essayaient d’expédier la chose rapidement. Craignant une casse de la vaisselle, l’un dit : « Tu es un éléphant dans un magasin de porcelaine. » L’éléphant en question a quitté les lieux refusant ainsi d’ aide encore.

Donner un nom d'animal

Donner un nom d’animal

 

 

Et bien non, cela laisse des traces :

 

 

Une dame d’un certain âge hésitait à suivre un nouveau cours. L’animatrice lui demande ce qui la freine dans son inscription. « Quand j’étais enfant, l’école disait de ma famille , ils ne peuvent rien apprendre, ils sont trop bêtes. » A 60 ans, elle en était encore marquée !

 

 

Je me rappelle un monsieur de plus de 90 ans sur son lit me confier avec tristesse : « Mon père me disait : Tu n’es qu’un imbécile. »

 

 

Alors, quelle est ma forme d’humour ? Comment est-ce que je dis les choses aux autres ?

 

 

Histoire de poivrons

Histoire de poivrons

170x170-1345464002-b2294e002bIl y a quelque temps, des jeunes filles faisaient une randonnée dans le désert. Elles étaient seules car on leur avait indiqué le chemin et elles pensaient que ce serait facile.

Mais, à un moment donné, elles ne voient plus vers où aller. Les dunes sont les mêmes à gauche qu’à droite, les traces vont dans tous les sens. Pas d’oasis en perspective. Donc, elles commencent à paniquer.

Soudain, elles voient au loin une jeep et elles font de grands signes.
Ouf, la voiture se rapproche et le chauffeur, un homme du pays, s’arrête.

Les jeunes filles s’adressent alors à lui en français mais il ne comprend pas ce qu’elles veulent dire. Elles essaient alors l’anglais sans meilleur résultat, puis quelques mots d’allemand ; le flamand ne fait évidemment pas l’affaire non plus. Et le touareg, elles n’en connaissent rien!

A grands renforts de geste, elles disent alors le lieu de leur destination en énonçant le nom du village le mieux qu’elles peuvent. Le chauffeur explique alors par de grands gestes quelle direction suivre puis repart en leur donnant un poivron vert.

Nos touristes remercient poliment en se demandant ce qu’elles feront bien de ce légume. Elles suivent quelque temps la direction indiquée et au croisement quelle n’est pas leur surprise de découvrir un autre poivron vert. Elles continuent dans le sens indiqué par le poivron, puis en rencontrent un autre, puis encore un autre , puis un autre encore qui les amènent ainsi en toute sécurité au village espéré.

Si les mots ne sont plus là, il y a toujours moyen de communiquer, du moment qu’on le veuille garder les relations humaines. il y a les gestes, les regards, les objets comme les poivrons…

Je repense en ce moment à ce grand paralysé, Bauby,qui ne communiquait plus qu’avec le clignement de ses yeux . Il a écrit un livre de  courage et de merveille: Le scaphandre et le papillon.

On peut toujours communiquer… si on le veut!