Monthly Archives: janvier 2016

DE BELLES CHOSES

DE BELLES CHOSES
DE BELLES CHOSES

DE BELLES CHOSES.

En ces temps troublés, on n’entend que de mauvaises nouvelles.

Les êtres humains s’entretuent, se font une guerre économique, se séparent ou ne se parlent plus.

Mais il y a aussi de très belles réalisations dans le domaine des relations humaines.

Un original, le Père Patrick Tyrell : un Irlandais de 82 ans qui est l’instructeur Gordon (1) qui a enseigné à plus de 3500 personnes, donné 170 cours pendant 34 ans en Irlande et dans la paroisse de Notre-Dame du Secours Perpétuel à Chicago. Il organise aussi des camps d’ados pour leur apprendre les messages JE et l’écoute active… disant que cela le garde jeune !

A ABOBO, bidonville au nord d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, les religieuses xavières ont mis sur pied une formation à la paix pour les enfants et les jeunes : « On apprend à donner la parole, à régler des conflits et à mieux gérer notre colère. » dit l’une des filles.

Ces clubs de la paix ont fêté leurs dix ans . Les Soeurs ont travaillé avec les instituteurs du quartier, ont formé des animateurs. Elles rêvent désormais d’ouvrir une école de parents pour toucher aussi les adultes.

Plus près de chez nous, le gouvernement britannique va proposer aux parents une formation pour les aider à mieux élever et discipliner leurs enfants. David Cameron détaille la mesure dans un discours. Il veut mettre l’accent sur le fait que ces cours s’adresseront à tous et non seulement aux familles en difficulté. En pratique, le gouvernement distribuera des vouchers aux familles pour les inciter à participer à ces cours de parentalité.

Des nuages roses à l'horizon

Des nuages roses à l’horizon.

 

 

 

 

 

Et chez nous, en Wallonie, il existe, depuis 2005, un service que nous envient les français.

La justice restaurative. Que signifie ce beau mot nouveau ? Il s’agit d’organiser des rencontres entre des prisonniers et les victimes tous volontaires. Le médiateur permet à chacun d’exprimer ses sentiments au sujet de ce qui s’est passé et éventuellement, de demander réparation. Les bienfaits ne tardent à se faire sentir des deux côtés : plus de paix, de considération et surtout moins de récidives. « Maintenant, je me sens un homme et plus seulement un assassin » , dit l’un des prisonniers. Je peux reconstruire ma vie. »

Rien que des bonnes nouvelles.

 

 

1Formation à la communication interpersonnelle et à la résolution de conflits. Pour plus de détails, voir mon site.

CASSE-TETE

CASSE-TETE
CASSE-TETE

DES CODES                      LA MODE EST AUX CODES

Des chiffres et parfois des lettres. Mais ce n’est pas un jeu très drôle.

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Cela concerne soi-disant votre sécurité.

Vous ne pouvez plus entrer dans votre immeuble sans en avoir le code… qui change tout le temps!

Vous voulez faire un achat sur Internet, réserver un billet de train, il vous faut inventer un code… puis s’en souvenir!

Vous avez fait une commande chez Amazon il y a un an, vous devriez vous rappeler de ce code. Etc.

Si vous n’en avez qu’un seul, il paraît que c’est dangereux car trop facile à pirater.

Si vous en avez 3, vous devez avoir une mémoire extraordinaire.

Dans le temps à Paris, dans chaque immeuble, il y avait la concierge qui vous ouvrait la porte depuis sa loge. Bien sûr, il lui arrivait d’être de mauvaise humeur. Mais était-ce un grand risque?

Rencontrer les gens, les regarder, leur serrer la main, leur parler, sera-ce encore possible dans le monde de demain sans avoir à décliner un numéro mais à la seule vue de notre visage?

A moins qu’un jeune geek invente une solution pour cela.

La neige tachetée

La neige tachetée
La neige tachetée

En montant vers les hauteurs des Alpes, nous ne voyons que promeneurs, cyclistes : la terre est brune, brune. Seul le Mont Blanc est encore blanc.
A St N. de V., 1100 mètres, le village est comme en plein été et des voitures pressées les unes contre les autres. Nous continuons à monter jusqu’à 1500 mètres. Le parking est plein mais la neige a été remplacée par un immense tissu blanc qui entoure le restaurant. La station a tenté d’aménager pour les enfants 3 pistes de ski au milieu de l’herbe. Etrange spectacle qui rend impossible toute montée plus loin. Pas de téléski, ni de motoneige, encore moins de voiture possible. Seul le télésiège du chef-lieu reliant le village fonctionne gratuitement pour consoler les pauvres touristes déçus. De mémoire de Savoyard, on n’avait jamais vu cela !

Alors que je vais interroger notre ami restaurateur, E. empoigne le chien et décide de monter à pied. P. nous déconseille fortement de monter sans crampons à cause de la glace vive qui s’est formée. Un habitué de la montagne a eu un traumatisme crânien en marchant plus haut.
Je redescends alors en télésiège pour acheter des crampons qui sont épuisés dans le premier magasin. J’en trouve  dans le second et remonte.

Ce qui reste de la piste de ski.

Ce qui reste de la piste de ski du Vanay

Au resto, on me prête 2 bâtons et je m’offre une soupe pour prendre quelque force avant de monter. Une serveuse me conseille de demander de l’aide aux pisteurs. J’hésite à m’adresser au chef qui est souvent revêche. Puis je me décide et lui expose tout le charroi et les vivres périssables que nous avons à monter au chalet. Contrairement à toute attente, la réponse est positive : ils doivent de toute façon monter chercher quelque chose au Plane, soit à côté du chalet.

Je me hâte de sortir de la voiture les objets les plus fragiles et importants que je charge sur le quad avec l’aide de Mario. Puis je monte derrière le chauffeur sur le quad qui est dûment chaîné. La montée est secouante entre les bosses de l’herbe, la glace qui nous fait virevolter, les rares traces de neige mais nous arrivons au chalet, sains et saufs à la grande joie d’E. Le gentil M. nous propose de monter encore le reste des bagages avec E.

Celui-ci est monté péniblement, tiré parfois par le chien. Arrivé au chalet, le volet électrique ne s’ouvre pas. Il lui faut donc entrer à 4 pattes par le trou d’homme secret qui est installé au cas où l’électricité ne fonctionne pas… Mais elle fonctionne et il allume le chauffage.

Après avoir charroyé, porté, rangé, nous nous asseyons pour souffler.
La montagne, ça se mérite, dit E., heureux d’être là.
Seule une bonne flambée me réconcilie avec la vie !

30/12/15