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Troisième feu rouge à la communication

Troisième feu rouge à la communication

 

3e FEU ROUGE : « TU DOIS…, TU DEVRAIS….IL FAUT.

Un collègue vient trouver un autre collègue et lui dit d’un air découragé : « On ne voit pas mes efforts. Je n’ai même pas été promu cette année. – Tu devrais être plus régulier », lui répond l’autre. La tête du premier collègue s’allonge.

Moraliser: tu devrais faire ceci ou cela

Moraliser: tu devrais faire ceci ou cela

 

 

 

 Un ado à ses parents :

« Il faut être un peu plus aimable

que tu ne l’es. Si tu ne changes pas,  

tu n’intéresseras plus les

filles. » Le jeune sort en claquant la porte.

 

 

 

 

Un mari à sa femme : « Où sont mes mes chemises propres ? C’est ton rôle de la rôle de laver et de repasser. »

La femme de se fâcher : «  Et toi,

qu’est-ce que tu fais dans la  maison ? »

 

 

Vous l’avez compris ces moralisations bloquent la communication.

Elles créent chez l’autre une contrainte ou un sentiment de culpabilité.

 

 

Personne n’aime qu’on lui fasse la leçon. Le collègue et l’ado ne viendront plus se confier à cette personne. L’épouse se sentant agressée, devient agressive à son tour.

 

Les mots : Il faut, tu dois, tu devrais sortent si vite de notre bouche que nous ne nous rendons pas compte du mal qu’ils font.

 

Pas content

Pas content

C’est pour cela que j’attire votre attention aujourd’hui sur la moralisation. Beaucoup de parents croient de leur rôle de moraliser.

 

Ce qui aurait fait du bien à ces trois-là, c’est de les écouter pour rencontrer leurs sentiments, puis de les questionner sur leur manière d’agir à l’avenir en leur laissant la responsabilité de leur vie.

 

 

 

Voir vidéo 8 : Je voudrais un I-Pad.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Encore un feu rouge à la communication : menacer

Encore un feu rouge à la communication : menacer
Encore un feu rouge à la communication : menacer

2e obstacle à la communication : menacer.

Dans le train qui monte du Fayet au Nid d’Aigle, le TMB bondé, une fillette d’environ 4 ans remue, monte, descend de son siège, attrape les affaires de sa mère, les met à terre, les remonte. La maman agacée lui enjoint de rester tranquille. Mais le voyage paraît long pour la petite, le paysage ne l’intéresse pas du tout mais pas du tout.

Alors la maman: « Si tu ne restes pas tranquille, tu n’auras pas de glace. » L’enfant s’immobilise quelques instants puis recommence son cirque.

Vous en connaissez certainement des parents qui n’en peuvent plus et menacent leur progéniture de supprimer la télévision, de priver de dessert, de sortie, etc. Le résultat est certainement un calme provisoire qui permet aux parents de respirer. Mais que peut ressentir l’enfant à ce moment-là? Il change d’attitude uniquement par crainte de la punition annoncée mais aucunement parce que cela gêne le parent ou pour lui faire plaisir.

Menace

Menacer un enfant

Cette manière de faire est un peu comme du dressage: le chien à qui l’on donne un os parce qu’il a bien rapporté tel objet. Ce n’est pas de l’éducation, encore moins de la communication. Le parent n’a pas exprimé son sentiment d’ennui, de mécontentement, de gêne. Donc, l’enfant ne peut le comprendre. Il est branché uniquement sur la conséquence annoncée de ses actes. Il n’apprend pas à tenir compte des sentiments des autres.

A la sortie du train, je n’ai pas vu si la petite Juliette a reçu ou non la glace en question.

Malins comme ils sont, les enfants se rendent vite compte que les parents sont souvent « des tigres de papier » qui mettent rarement leurs menaces à exécution…  De ce fait, la parole des parents se dévalorise elle-même puisque elle ne peut être prise au sérieux.