Tag Archives: parler

Choisis bien tes mots

Choisis bien tes mots

Choisis bien tes mots. Ce sont eux qui créent le monde qui t’entoure…

Pensée Navajos

         

Ri

Vie

Aimer

Douceur

Paix-Force

Légèreté-Joie

Chant-Confiance

Détermination-Parler

Humour-Lumière-Caresses

Ecouter-Silence-Relation-Accueil

Communiquer-Participer-Santé-Créer

Rêver-Tendresse-Explorer-Temps-Partager

Nature-Respect-Responsabilité-Danser-Respirer

Oser

Croire

Bel Avenir

BELLE, NOUVELLE ANNEE !

NON au ON

NON au ON
NON au ON
Qui est ON ?

Qui est ON ?

Qui es-tu, ON, petit mot fourre-tout?

Un pronom impersonnel.

Bien pratique pour parler de n’importe.

Bien pratique  pour ne citer personne.

Bien pratique pour ne pas s’engager.

Bien pratique pour ne pas donner son opinion personnelle.

Grâce à toi, on peut dire bien des généralités ou faire des déclarations fracassantes, on peut dire tout haut ce que l’on pense tout bas.

OUI, vous pouvez sourire, vous me voyez prise au piège de ce langage courant qui use et abuse du ON….

Oui, tu es vraiment bien pratique pour m’éviter de parler personnellement  quand il m’arrive de manquer de courage pour affirmer ce que je crois, ce que je crains, ce que je critique.

 

« Le pronom ON véhicule le chaos,dit Magda LAFON, dans Souffle sur la braise.

Ces 2 lettres ont le pouvoir de faire dire n’importe quoi à n’importe qui. Avec ON, tout est supposition. ON peut faire porter un poids lourd de sens et de conséquence, en sourdine, sans jamais nommer personne.

ON est abstrait. Amplifié sur les lèvres, il peut devenir rumeur dangereuse qui peut blesser, tuer, semer la peur, la panique, sans qu’ON sache jamais qui en est l’auteur.

ON nie, annihile la personne. Avec quelle prudence et quelle conscience devrions-nous en faire usage ! »

Je serais bien plu sévère en disant de jeter ce ON à la poubelle, de l’oublier … autant que possible.

Il faut aussi un certain courage pour exprimer ce que je désire plutôt que d’espérer en vain … que l’autre devine.

OSEZ

 

Voir vidéo 4, Tu,tu, tu.

 

 

Parler, c’est exister

Parler, c’est exister
Le bébé ouvre la bouche pour babiller

Le bébé ouvre la bouche pour babiller

C’est vers six mois qu’un bébé commence à babiller. Pour qu’un bébé puisse parler, il faut qu’on lui parle.

Au XIIIe siècle, Frédéric II de Sicile tenta une expérience pour découvrir quelle langue parleraient des nourrissons à qui on ne s’adresserait pas dans le langage local. Peut-être le latin ou le grec? Il ne le sut jamais car tous les petits , qui étaient pourtant bien soignés et nourris, moururent.

 

« Si on ne lui parle pas, dit le psycholinguiste Cabrejo Parra , il ne peut entrer dans la relation.  Quand le bébé fait baba, on lui répond baba et c’est important pour l’estime de soi. Il existe alors dans la relation. »

Vers 18 mois, un enfant commence à s’exprimer mais il ne fera des phrases à peu près complètes que vers 2 ans. Lorsqu’un traumatisme (accident, guerre, mort d’un parent) survient avant l’âge de la parole, c’est beaucoup plus difficile pour l’enfant de s’en sortir, de devenir résilient. Ce sont alors des « paroles gelées », dit Boris Cyrulnik. Se taire, c’est s’isoler, dit-il (1) .

Pouvoir se dire, pouvoir raconter, trouver une oreille qui écoute afin de se sentir exister en tant que personne.

Répondre dès qu'on est interpellé

Commencer à s’exprimer

 

Mais aussi parler pour faire exister l’autre. ainsi la magnifique histoire récente de ces trois femmes londoniennes qui se dressent face aux deux tueurs. Elles feront oeuvre de parole : en les interpellant, elles leur font quitter leurs instincts sauvages et les remettent dans leur état humain. Ces assassins ne sont plus des choses, des mécaniques; par la grâce de la parole, ils redeviennent des personnes.

Aller à la vidéo 5 : l’écoute.

(1) Boris Cyrulnik, Sauve-toi, la vie t’appelle, p.138

Des relations interpersonnelles

Des relations interpersonnelles

Quand on aime jardiner, on sait combien il faut travailler pour avoir de beaux résultats (fleurs ou fruits) : retourner la terre, la fumer, la biner et enlever régulièrement les mauvaises herbes. C’est le même genre de soins qu’il nous faut apporter à nos relations si nous voulons qu’elles restent bonnes.

Read the rest of this entry