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CA NE VA PAS

CA NE VA PAS

CA NE VA PAS…

 

Mon mari est tout le temps de mauvaise humeur.

Ma fille de 17 ans pique des colères dès qu’on lui parle.

Mon ami ne m’a pas appelé comme promis.

Ma voiture est bloquée par quelqu’un qui a mal garé la sienne.

 

Bref, cela ne va pas mais pas du tout. Le soleil ne brille pas dans mon coeur.

 

Alors, PRENDRE LE TEMPS… Non, ce n’est pas facile .

D’ABORD, prendre le temps de SE poser des questions :

 

« Qu’est-ce que je crains ?

Qu’est-ce que j’ai peur de perdre ?

Pourquoi suis-je ennuyée ?

Qu’est-ce qui se passe en moi ? »

PHOTO DU JOUR samedi 14 mars 2015

Photo Dominique Merlen

En prenant conscience de mes propres sentiments : tristesse, déception, colère, énervement, je pourrai mieux m’exprimer vis-à-vis de ces différentes personnes en messages-JE.

 

Très souvent, nous employons la technique du sandwich lorsque nous avons quelque chose de désagréable à dire à l’autre. Nous commençons par du positif (1e couche) , puis disons le négatif (2e couche) et remettons par dessus une couche de positif. Et bien, le résultat n’est pas bon. Etre vrai est bien plus efficace. Dire lorsqu’on est satisfait au moment où c’est le cas. Et quand c’est le moment, dire ce qui ne va pas : la conduite observée et son impact sur moi.

PUNIR OU BENIR

PUNIR OU BENIR
PUNIR OU BENIR

A l’heure des attentats, des injures , des guerres, des agressions et des viols, on se demande comment les empêcher, comment en sortir. La France , l’Europe cherche des solutions dans la sécurisation des lieux publics, l’éducation , les sanctions. Et c’est très nécessaire mais peut-être pas suffisant..

Dans un autre continent , l’Afrique, on s’y prend différemment . Et je résiste pas à vous raconter cette histoire vraie tout-à-fait étonnante.

Dans une tribu africaine, lorsque quelqu’un s’est rendu coupable d’un délit  ou a commis une  mauvaise action, les gens l’amènent au milieu du village et l’entourent. Durant deux jours , les gens du village vont s’adresser à cette personne pour lui dire toutes les bonnes choses qu’elle a accomplies jusqu’au jour du méfait.

Dire du bien, c’est l’étymologie du mot bénir.

Une tribu africaine

La joie de se soutenir

Cette communauté perçoit la faute, le délit comme un appel à l’aide de cette personne. Par ces paroles, elle veut inciter l’individu à se reconnecter à sa nature profonde, à se rappeler qu’il est fondamentalement bon. Ces discours durent jusqu’à ce que cette personne se souvienne de sa bonté et puisse s’y reconnecter.

Une suggestion peut-être pour les parents qui s’arrachent les cheveux avec leurs ados?!?!

http://www.point-fort.com/index.php

J’ose ou j’ose pas

J’ose ou j’ose pas
J’ose ou j’ose pas

J’OSE OU J’OSE PAS DIRE

Dire ce que je pense : mes sentiments, mes opinions politiques, donner mon avis dans une discussion, j’ose pas… Là, je suis limitée par mon respect humain, toujours cette peur de l’opinion de l’opinion des autres.
Etre assertif, c’est oser Oser dire affirmer son opinion personnelle en JE. Ce que je pense n’est que l’avis d’une personne humaine, faillible.

J’ose ou j’ose pas demander un service à quelqu’un . Est-ce que cela ne va pas le déranger ? Que va-t-elle penser de moi ? Que je suis incapable de faire cela ? Bien sûr, je risque un refus. Et si l’autre refuse, je dois l’accepter. Et c’est le même résultat que si je n’avais rien demandé. Mais en risquant la demande, j’ai au moins une chance sur deux d’avoir une réponse positive.

Equilibre entre soi et les autres

Equilibre entre soi et les autres

 

 

 

 

 

 
J’ose taquiner, me moquer des travers des autres mais il y a une limite à ne pas dépasser, des sujets qu’il faut respecter. « On ne peut pas se moquer de la foi des autres », a dit le Pape François. Cette limite qui a été dépassée par Charlie Hebdo a produit de si lourdes conséquences..
Mon grand-père disait : « On peut rire des autres tant qu’on ne leur fait de la peine. »

Mais j’ai aussi le devoir de parler, j’ose ou j’ose pas dire les injustices que je vois et non de laisser couler.

 ‘Le silence des pantoufles est plus dangereux que le bruit des bottes !
Un homme dont la famille faisait partie de l’aristocratie allemande, avant la seconde guerre mondiale, possédait un certain nombre de grandes usines et de propriétés. Quand on lui demandait combien d’allemands étaient de véritables nazis, il faisait une réponse qui peut guider notre attitude au regard du fanatisme.
Peu de gens sont de vrais nazis, disait-il, mais nombreux sont ceux qui se réjouissent du retour de la fierté allemande, et encore plus nombreux ceux qui sont trop occupés pour y faire attention.J’étais l’un de ceux qui pensaient simplement que les nazis étaient une bande de cinglés. Aussi la majorité se contenta-t-elle de regarder et de laisser faire. Soudain, avant que nous ayons pu réaliser, ils nous possédaient, nous avions perdu toute liberté de manœuvre et la fin du monde était arrivée. Ma famille perdit tout, je terminai dans un camp de concentration et les alliés détruisirent mes usines.
La Russie communiste était composée de russes qui voulaient tout simplement vivre en paix, bien que les communistes russes aient été responsables du meurtre d’environ vingt millions de personnes. La majorité pacifique n’était pas concernée.
 L’immense population chinoise était, elle aussi, pacifique, mais les communistes chinois réussirent à tuer le nombre stupéfiant de soixante-dix millions de personnes.
Le japonais moyen, avant la deuxième guerre mondiale, n’était pas un belliciste sadique. Le Japon, cependant, jalonna sa route, à travers l’Asie du sud-est, de meurtres et de carnages dans une orgie de tueries incluant l’abattage systématique de douze millions de civils chinois, tués, pour la plupart, à coups d’épée,de pelle ou de baïonnette.
Et qui peut oublier le Rwanda qui s’effondra dans une boucherie. N’aurait-on pu dire que la majorité des Rwandais était pour la Paix et l’Amour ?
 Les leçons de l’Histoire sont souvent incroyablement simples et brutales, cependant, malgré toutes nos facultés de raisonnement, nous passons souvent à côté des choses les plus élémentaires et les moins compliquées : les musulmans pacifiques sont devenus inconséquents par leur silence.
 Aujourd’hui, des experts et des têtes bien pensantes, ne cessent de nous répéter que l’Islam est la religion de la paix, et que la vaste majorité des musulmans ne désire que vivre en paix. Bien que cette affirmation gratuite puisse être vraie, elle est totalement infondée. C’est une baudruche dénuée de sens, destinée à nous réconforter, et, en quelque sorte, à diminuer le spectre du fanatisme qui envahit la Terre au nom de l’Islam. Le fait est que les fanatiques gouvernent l’Islam, actuellement.
Ce sont les fanatiques qui paradent. Ce sont les fanatiques qui financent chacun des cinquante conflits armés de par le monde. Ce sont des fanatiques qui assassinent systématiquement les chrétiens ou des groupes tribaux à travers toute l’Afrique et mettent peu à peu la main sur le continent entier, à travers une vague islamique.
 Ce sont les fanatiques qui posent des bombes, décapitent, massacrent ou commettent les crimes d’honneur. Ce sont les fanatiques qui prennent le contrôle des mosquées, l’une après l’autre. Ce sont les fanatiques qui prêchent avec zèle la lapidation et la pendaison des victimes de viol et des homosexuels.
La réalité, brutale et quantifiable, est que la majorité pacifique, la  majorité silencieuse y est étrangère et se terre. Les musulmans pacifiques deviendront nos ennemis s’ils ne réagissent pas, parce que, comme mon ami allemand, ils s’éveilleront un jour pour constater qu’ils sont la proie des fanatiques et que la fin de leur monde aura commencé.
Les Allemands, les Japonais, les Chinois, les Russes, les Rwandais, les Serbes, les Albanais, les Afghans, les Irakiens, les Palestiniens, les Nigériens, les Algériens, tous amoureux de la Paix, et beaucoup d’autres peuples, sont morts parce que la majorité pacifique n’a pas réagi avant qu’il ne soit trop tard. 
Quand ils sont venus chercher les communistes, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les Juifs, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas Juif.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les catholiques, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas catholique.
Et lorsqu’ils sont venus me chercher, il n’y avait plus personne pour protester.

Martin NIEMOLLER (1892-1984), pasteur protestant arrêté en1937 et envoyé au camp de concentration de Sachsenhausen. Il fut ensuite transféré en 1941 au camp de concentration de Dachau . Libéré du camp par la chute du régime nazi, en 1945.

Lors d’un voyage à Auschwitz pour la lutte contre le négationnisme, une survivante de la shoah a interpellé la vice-présidente du Sénat : » Toi qui fais de la politique, n’oublie pas que tout commence par des mots. »

Oser prendre la parole, c’est essentiel car quelqu’un qui prend la parole , prend le chemin de l’espérance (Michel SANTIER). C’est le chemin du dialogue rocailleux et fleuri avec ses différends, ses désaccords, ses points communs. J’ose ou j’ose pas le dialogue.

Le sens de la famille

Le sens de la famille
Le sens de la famille

Le sens de la famille                  Tout peut être jouet

 

D’abord, il pleut des enfants : les familles ont entre 3 et 14 enfants ! Mais la moyenne est de 10. Ce que l’on trouve très normal ! Pour les congolais, ce n’est pas un problème car ils comptent sur ces enfants grands pour les aider dans leur grand âge.

 

Des petits, on en voit partout : dans le dos de leur maman, dans les bras des soeurs, même très petites, dans les rues, dans les cases. Les enfants courent pour nous saluer, nous les blanches (il n’y en que très peu à Mbandaka1) en criant «Mundele , Mundele», ce qui signifie « blancs ».

Quelques enfants parmi les 600 du village

Quelques enfants parmi les 600 du village

 

 

 

 

Ils sont tout sourires jusqu’à l’adolescence , puis leurs visages se ferment. Les hommes

On apprend tôt le métier de maman

On apprend tôt le métier de maman

sont sérieux et les femmes ont l’air triste.

 

 

 

 

 

 

Les femmes sont épuisées et vieillies avant l’âge. Tandis que les hommes ont une hutte qui leur destinée pour se reposer durant le jour de la très grande chaleur ! ce sont encore elles qui vont chercher le bois dans la forêt pour cuisiner. Ce sont les femmes congolaises qui soutiennent le pays, me disait un ami congolais. Sans elles, le Congo s’écroulerait.

Maternités trop nombreuses

Maternités trop nombreuses

 

La famille, ce n’est pas seulement père, mère et enfants mais c’est aussi le neveu orphelin, l’étranger qui a des problèmes. Cet accueil qui leur semble tout-à-fait normal, comme inscrit dans leurs gênes, manque aux congolais émigrés en Europe. Ils se sentent libérés de la faim mais ne se sentent pas heureux, paraît-il. Un ami a donné tout son temps pour nous faire visiter et nous accompagner selon nos désirs car l’étranger, l’invité est la personne la plus importante tant qu’elle est présente.

 

D’ailleurs , on ne dit jamais Madame Unetelle ou Monsieur X. Mais tout naturellement « Papa Jean «  ou « Maman Joséphine ».

 

Qu’on soit soeur, frère, tante, oncle ou cousin, on entre à toute heure dans la maison pour dire bonjour et on s’installe pour parler… Nous avons été très étonnés de voir débarquer, sans prévenir, dans la maison que nous occupions, le frère, la soeur, l’ami, le travailleur.

La barza, ce nom bizarre hérité du portugais, est une terrasse couverte, comme une avancée de la maison. Elle permet une activité absolument importante là-bas: la palabre. Ainsi plein de gens sont venus nous voir pour discuter, nous raconter ce qu’ils faisaient ou nous demander conseil.

 

Lorsqu’un ancien est malade, on l’entoure constamment de soins et d’affection (toutes les autres occupations cessantes) jusqu’à son décès.

 

Il est très difficile de faire comprendre aux Africains qu’il est bon de s’éloigner de certains malades contagieux pour éviter la contamination avec le reste de la famille. C’est ce qui favorise la propagation d’Ebola en Afrique de l’Ouest.

 

Bernard UGEUX, anthropologue et missionnaire, explique : « En Afrique, exister, c’est d’abord être avec. Ce qui renforce la santé d’une personne dans l’épreuve, ce sont les bonnes relations. »

 

Et lorsque quelqu’un meurt, on fait la fête et joue de la musique jour et nuit… pour consoler les endeuillés !

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1Sur une population de 65.000 habitants, il y n’y a qu’une douzaine d’Européens.