Tag Archives: tristesse

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Dans la conversation de tous les jours, en voulant faire de l’humour, nous avons vite fait de lancer un nom à l’autre, comme une étiquette. Nous croyons avoir été drôles..

 

en nous assurant en même temps un certain succès de rires dans le public

 

 

Ainsi une enseignante à une élève un peu lente : »Tu es vraiment la tortue de la classe. » en pensant que cela fera changer l’autre sans Traiter du nom d'un animaldouleur…

 

 

Tenant un magasin d’art ménager, des parents recevaient de temps à autre de gros arrivages de vaisselle et demandaient à leurs enfants de les aider à les décharger. Ce qui n’amusait évidemment pas les garçons de 1o-12 qui essayaient d’expédier la chose rapidement. Craignant une casse de la vaisselle, l’un dit : « Tu es un éléphant dans un magasin de porcelaine. » L’éléphant en question a quitté les lieux refusant ainsi d’ aide encore.

Donner un nom d'animal

Donner un nom d’animal

 

 

Et bien non, cela laisse des traces :

 

 

Une dame d’un certain âge hésitait à suivre un nouveau cours. L’animatrice lui demande ce qui la freine dans son inscription. « Quand j’étais enfant, l’école disait de ma famille , ils ne peuvent rien apprendre, ils sont trop bêtes. » A 60 ans, elle en était encore marquée !

 

 

Je me rappelle un monsieur de plus de 90 ans sur son lit me confier avec tristesse : « Mon père me disait : Tu n’es qu’un imbécile. »

 

 

Alors, quelle est ma forme d’humour ? Comment est-ce que je dis les choses aux autres ?

 

 

Etre compris…

Etre compris…
Etre compris…

Etre compris

 

Il rentre du travail, en train, complètement découragé par sa journée.

Alors il téléphone à sa femme pour lui demander de venir le chercher à la gare car il est surchargé.

 

Elle : » C’est impossible. Je dis aller chercher J. au judo et conduire S. À la musique. »

 

Lui: Essaie de venir. C’est vraiment trop lourd pour moi. »

 

Elle s’est arrangée en demandant l’aide des voisines. Elle arrive à la gare pour voir que son mari ne porte que son attaché-case….

Elle est furieuse : » Et alors,tu m’as dit que tu étais chargé. J’ai dû faire toute une recherche pour qu’on s’occupe des enfants. »

 

Lui tristement : « C’était si lourd cette journée au travail que j’avais besoin de

Photo Anne d'Huart

Photo Anne d’Huart

t’en parler de suite. Peux-tu comprendre ? »

 

Il n’était sans doute pas très clair ce monsieur fatigué. Il n’osait peut-être pas

dire ses sentiments au téléphone. Il y a comme une timidité à exprimer sa tristesse, ; on balbutie des mots obscurs car on n’ose pas dire sa fragilité ou ses erreurs.

 

 

 

 

Avez-vous déjà vécu l’expérience d’avoir être compris lors d’une difficulté que vous avez énoncé plus ou clairement ? Ou d’avoir été saisi lors de l’enthousiasme d’un projet ?

 

Lorsque j’ai été rejointe l’une ou l’autre fois dans ce qu’étaient mes sentiments, j’ai eu un tel sentiment de légèreté telle que j’avais l’impression de léviter comme le meilleur des fakirs. J’avais envie de danser…

Légère          Photo A.d'Huart

Photo A.d’Huart

 

C’est un cadeau que l’on fait aux autres lorsqu’on les rejoint à l’intime d’eux-mêmes.

Comprendre et être compris, c’est le but de la communication interpersonnelle. Entendre les mots, les soupirs, les regards, les gestes à défaut de pouvoir entendre les battements de coeur 1.

 

« Ce n’est qu’en écoutant qu’on peut entendre la chanson des mots. » KRISHNAMURTI

 

 

 

 

 

 

 

 

1Jan-Philip KENEL, L’art d’écouter les battements de coeur, Ed.J.Cl.Lattès

CA NE VA PAS

CA NE VA PAS

CA NE VA PAS…

 

Mon mari est tout le temps de mauvaise humeur.

Ma fille de 17 ans pique des colères dès qu’on lui parle.

Mon ami ne m’a pas appelé comme promis.

Ma voiture est bloquée par quelqu’un qui a mal garé la sienne.

 

Bref, cela ne va pas mais pas du tout. Le soleil ne brille pas dans mon coeur.

 

Alors, PRENDRE LE TEMPS… Non, ce n’est pas facile .

D’ABORD, prendre le temps de SE poser des questions :

 

« Qu’est-ce que je crains ?

Qu’est-ce que j’ai peur de perdre ?

Pourquoi suis-je ennuyée ?

Qu’est-ce qui se passe en moi ? »

PHOTO DU JOUR samedi 14 mars 2015

Photo Dominique Merlen

En prenant conscience de mes propres sentiments : tristesse, déception, colère, énervement, je pourrai mieux m’exprimer vis-à-vis de ces différentes personnes en messages-JE.

 

Très souvent, nous employons la technique du sandwich lorsque nous avons quelque chose de désagréable à dire à l’autre. Nous commençons par du positif (1e couche) , puis disons le négatif (2e couche) et remettons par dessus une couche de positif. Et bien, le résultat n’est pas bon. Etre vrai est bien plus efficace. Dire lorsqu’on est satisfait au moment où c’est le cas. Et quand c’est le moment, dire ce qui ne va pas : la conduite observée et son impact sur moi.

KIN

KIN
KIN

KIN.

 

 

Partant en voyage pour le Congo, j’ai voulu m’arrêter à Kinshasa pour connaître la capitale de cet immense pays. En quittant l’aéroport, nous sommes pris dans un énorme embouteillage. Les voitures roulent sur 2 voies. Les autos, minibus, cars sont surchargés de grappes humaines accrochées à l’extérieur des véhicules. Sur les côtés, des centaines de congolais marchent bien, ayant l’air bien moins inquiets pour leur survie que nous le sommes…

 

Les feux rouges sont actionnés par des panneaux solaires. Le soir et en cette saison sèche, peu de soleil, donc peu de signalisations fonctionnent !

 

Limete où nous logeons ne ressemble pas à Uccle, ni à Vincennes. Dès que l’on quitte les grands boulevards comme l’avenue du 30 juin, ce sont des rues pleines de trous. Dans la maison où nous dormons, il y a l’électricité mais pas d’eau courante : un tonneau avec un quart et pas de bouchon !

La vie à Kinshasa
UNE RUE DE LIMETE

Le lendemain matin, 2 charmantes dames belges viennent nous chercher en voiture pour nous faire visiter

la ville. La première chose qu’elles nous montrent , c’est le choc : l’orphelinat qui recueille les enfants abandonnés dans les rues et amenés même par les administrations communales ..

Dans une ruelle boueuse où ne peut pénétrer notre 4×4 , une habitation autour d’une petite cour : 2 douches, des dortoirs avec lits superposés entourés de moustiquaires. Des gouttières en voie de réparation car il pleut dans la maison.

 

Soixante enfants (entre 2 mois et 13 ans) se lancent sur nous, s’accrochent à nos jambes, sautent dans nos bras tant ils ont besoin d’affection. Une dizaine d’entre eux sont adoptés mais le gouvernement ne les laisse pas sortir actuellement ! C’est une jeune femme congolaise, Félicité, avocate de son métier, qui gère cet orphelinat avec l’aide de 2 ou 3 personnes.

Les enfants de l'orphelinat

Les enfants recueillis semblent bien joyeux

 

 

Nous voulions voir le musée des Beaux-Arts qui est fermé depuis belle lurette… mais un magasin proche vend des oeuvres locales de qualité variable … et des potiches chinoises.

A côté, une superbe maison coloniale … vide dont le jardin est très bien entretenu et surveillé par une sentinelle. Elle est occupée de temps à autre par un industriel européen s’occupant du chantier naval.

De la colline de Ngaliema, belle vue sur le fleuve Congo dont la largeur nous sidère. De l’autre côté, on distingue très bien la silhouette de Brazzaville.

 

Au Nord de la ville, Gombe, un tout autre quartier, celui des ambassades et des beaux hôtels. L’hôtel Memling, un immense immeuble, a tous les attraits d’un 5 étoiles.

Nous terminons par une promenade paisible le long du fleuve à côté des ambassades, par un beau coucher de soleil orange.

Quel contraste avec l’autre partie de la ville. Il y a vraiment 2 Kinshasa : celui des rues boueuses et des multitudes d’enfants et celui des résidences luxueuses, des hôtels splendides où se croisent ministres congolais et européens, des greens de golf où se déroulent des championnats internationaux comme l’Open…

 

 

 

 

 

 

 

La vie à Kinshasa

UNE RUE DE LIMETE