Transplantés

Transplantés
Transplantés

TRANSPLANTES 

La guerre a poussé des milliers de gens hors de chez eux.

Sur les mers comme nous avons été sur les routes de l’exode en 1940, fuyant les bombes, les tanks et les fusils.

Actuellement, 1 % de la population mondiale est réfugiée.

Ces migrants du Proche-Orient vont au plus près. Ainsi, ce sont le Liban, la Jordanie et la Turquie, qui en ont le plus grand nombre sur leur sol. 

Le Liban, ce petit pays, en a accueilli 1 sur 4 habitants tandis que l’Europe n’en a reçu qu’un pour mille.

Le gouvernement français a envoyé les habitants de la jungle de Calais à différents endroits du pays avec un succès variable. L’accueil n’est pas toujours très chaleureux.

Ce n’est pas simple. Par exemple, une petite ville du Morvan doit recevoir une trentaine de réfugiés entre 20 et 35 ans. Que vont faire ces jeunes gens qui ne peuvent travailler, seuls toute la journée ? Une plante  ne repousse pas toujours bien quand elle est transplantée. Il y faut beaucoup de soins, d’eau.

On peut comprendre la peur des autochtones. Comment préparer ces derniers réellement afin qu’ils comprennent qu’ils vont s’enrichir sans se déraciner ? Les réfugiés ont les mêmes sentiments que nous comme tous les êtres humains. Ils n’ont pas la même culture, la même religion.

« Dialoguer, dit Jean-Pierre Denis 1 , revient à creuser en soi, cherchant sa source intérieure. L’expérience de l’autre ne relativise pas la foi, elle aide le chrétien à devenir davantage fidèle.

Dialoguer, cela s’apprend, même si c’est plus difficile que d’apprendre le mandarin…

Dialoguer, c’est aussi chercher la vérité. C’est laisser l’autre s’exprimer, non seulement l’écouter mais essayer de l’entendre (tendre vers) , c’est-à-dire de le comprendre (prendre avec). Ce qui ne veut pas dire être nécessairement d’accord avec lui…

1In La Vie du 22/9/2016

Tendre l’oreille

Tendre l’oreille
Tendre l’oreille

TENDRE L’OREILLE

Un proverbe chinois :  « Si nous avons 2 oreilles et une seule bouche, c’est bien qu’il faut écouter plus que parler. »

Une jeune infirmière arrive de province à Paris et est invitée à dîner chez des amis qui veulent l’entourer dans sa solitude. La jeune fille, toute heureuse de la soirée, dit à ses hôtes en partant : « C’était vraiment une bonne soirée ; nous avons eu des conversations si intéressantes . » Et c’était elle qui avait parlé tout le temps car elle avait grand besoin d’être écoutée !

Etre écouté quand j’ai de belles choses à raconter, c’est bien agréable . Mais c’est encore plus important quand j’ai des choses lourdes sur le cœur.

L’écoute peut être passive : je fais silence pour entendre l’autre et c’est déjà une belle forme de respect .

L’écoute active veut décoder les sentiments de l’autre et les lui refléter, les lui redire.

Voir vidéo 4 : Veux-tu écouter? L’écoute

Il se produit alors chez l’autre un soulagement : on a compris ce que je vis, mes difficultés, ma souffrance. Libération beaucoup plus grande que le conseil que je m’empresse souvent de vouloir donner.

La langue française est assez explicite si l’on approfondit les formules un peu usées qu’on emploie sans réfléchir.

« Bien s’entendre » On dit de 2 amis que ce sont des personnes qui « s’entendent bien ». Cela signifie aussi un équilibre harmonieux entre l’écoute et la parole.

L’entente physique devance l’entente psychologique.

La difficulté du dialogue avec des personnes atteintes de surdité peut être kafkaïenne ; les « mal-entendants » prenant un mot pour l’autre, se sentant agressés par des paroles tout à fait banales.

Tendre l’oreille, c’est déjà se disposer à écouter, couper sa radio mentale, vider son esprit de ce qui l’encombre pour faire place à la vie de l’autre. 

Tendre l’oreille, c’est tenter de se mettre dans la peau de l’autre pour comprendre ce qu’il ressent.

Tendre l’oreille, c’est un geste d’amour gratuit.

Les-ermites-de-la-montagne-2

Les-ermites-de-la-montagne-2
Les-ermites-de-la-montagne-2

15 janvier 2017

Depuis, le vent a soufflé

La neige est tombée

Il nous reste à déblayer

 

 

 

 

 

 

 

 

 

23-29 janvier.

Avec les amis, nous avons skié  avec un soleil superbe.

Nous avons ri, discuté, joué et bien mangé.

 

 

 

 

 

 

 

30-31 janvier.

La pluie est arrivée …sans se presser

et persévéré jusqu’aujourd’hui, 1er février.

Et c’est le soleil printanier ; les oiseaux gazouillent déjà.

Skierons-nous en été?

 

Skierons-nous en été?

Les ermites de la montagne

Les ermites de la montagne
Les ermites de la montagne

Les ermites de la montagne

29 décembre.

Il fait froid et beau. Nous ne voyons pas de neige sur les côtés de la route et le Mont Blanc n’est pas très blanc ! Emmanuel croit que nous pourrons monter au chalet en voiture.

Arrivée à 12.15 au plateau de la Croix. Une seule remontée mécanique fonctionne ; une peite piste pour enfants a été faite avec de la neige aqrtificielle. Pas de possiblité non plus monter en motoneige. Après une discussion avec le responsable des remontées mécaniques, nous pourrons être transportés en quat vers 16 heures. Grâce à Mario, nos provisions , bagages et même nos personnes sont montées en 3  fois.

La vue n’est pas drôle : l’herbe est brune avec quelques plaques de glace . La montagne a l’air chauve.

 

 

 

 

Heureusement le chalet est chaud et nous pouvons installer toutes nos affaires .

Le soleil et le froid ont aussi pris leurs quartiers pour plusieurs jours

5 janvier 2017

Quelques minuscules flocons font leur apparition et saupoudrent le sol. C’est plus joli mais pas encore très efficace car cela disparaît sous le soleil.

 

 

 

7 janvier

Dès le matin, nous descendons à pied jusqu’au plateau de la Croix, puis en télésiège jusqu’au village pour chercher un peu de pain, des fruits, du persil et.. des oeufs. Remontée à pied en chargeant le courrier (un gros paquet ) en 50 minutes . La neige cache quelques plaques de glace et je fais une envolée à plat ventre. Les oeufs ne feront donc pas d’omelette ici ! Pas question d’aller à la messe qui a lieu le soir car remonter à pied dans la nuit est au-dessus de nos forces ; la messe se fera à la télévision.

 

8 janvier

Lever sous le brouillard mais le givre a fait de jolies dentelles aux arbres. Tout est gris et nous nous décidons à passer toute la journée dedans.

 

 

 

 

 

 

 

Mais vers midi, le soleil a bousculé les nuages, le ciel est bleu. Et des amis en profitent pour monter nous apporter des oranges, des pommes de terre et.. le gâteau des rois que nous dégustons ensemble.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

10 janvier.

La neige recommence à tout petits flocons timides mais elle s’entête et cela pourrait faire bientôt un joli manteau. 10 skieurs en ont profité aujourd’hui.

11 janvier

Nous descendons vers la voiture  en raquettes. Le soleil est de la partie. Le temps gris est dans la vallée et se maintiendra les 3 jours à Vevey.

14 janvier.

Il a neigé la nuit et l’on annonce tempête en montagne. Nous reprenons la route de la montagne car E. ne veut pas rester plus longtemps loin de son chalet. Les routes nationales sont un peu glissantes. Sur la route entre St Nicolas et le Plateau de la Croix, quelques têtes à queue bien maîtrisés par Em.

Il est bien tombé 60 cms. de neige. Nous chaussons les raquettes puis commençons à monter. Le vent souffle de face, il neige dans le brouillard: un vrai blizzard. Nous sommes rendus au chalet après une heure d’efforts.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

15 janvier

Le soleil s’est levé ce matin .Le spectacle est féerique et nous récompense de nos efforts.

-11 degrés, le matin, -6 à midi, -10 à 16 heures.

 

 

 

 

 

 

 

A 1700 mètres d’altitude, on est terriblement dépendant de la météo comme dans l’ancien temps.