Category Archives: Réflexions

Un village dans la ville

Un village dans la ville
Un village dans la ville

Un village dans la ville

Il paraît que si l’on veut prendre soin des seniors de l’an 2050, il nous faut construire une séniorie ou résidence-services chaque semaine…

Nous vivons de plus en plus longtemps. Si nos enfants vivront peut-être jusqu’à 200 ans, beaucoup d’entre nous ont une espérance de vie de 100 ans.

Que cette dernière période de la vie soit la plus heureuse possible. Cela veut dire la plus autonome, la plus entourée, la plus confortable.

Les maisons de personnes âgées ne fournissent pas toujours ce genre d’atmosphère.

Et bien des gens ne souhaitent pas y finir leur vie.

Pour que les seniors puissent être autonomes le plus longtemps possible, nous souhaitons que le béguinage soit situé dans une ville, non loin de quelques commerces de proximité.

Nous imaginons un endroit composé de quelques maisons passives, de plusieurs appartements entouré d’un jardin où les locataires pourraient se promener, planter et arroser quelques fleurs et légumes.

Laisser aux personnes leur intimité, favoriser leur indépendance tout en les gardant en lien avec le voisinage tout proche.Groupe et individus

À l’heure actuelle, les familles ont des profils très différents : traditionnelle, recomposée, monoparentale, homosexuelle. Il apparaît que la figure la plus stable dans le tableau de la société familiale, sont les grand-parents.

Il serait donc très utile que les personnes âgées puissent aider les parents pour du baby-sitting, les enfants pour des devoirs, etc. Serait donc bienvenu un lieu où les familles avec enfants et les personnes âgées cohabiteraient dans l’indépendance et la solidarité. Des célibataires pourraient aussi être heureux de la proximité qui diminuerait leur solitude.

Les personnes handicapées qui sont dans les homes désirent actuellement s’ouvrir à la société plutôt que de rester cloisonnées entre elles.

Recréer l’ambiance d’un village dans une ville. Un projet fou ?!

 

Rire de tout, un peu, beaucoup…

Rire de tout, un peu, beaucoup…

IloveRire

Rien de meilleur pour la santé que le rire!
Si nous avions chaque jour notre quart d’heure de rire,
le monde irait bien mieux…

On n’a pas d’histoire du rire et c’est bien dommage. Une des premières fois où il en est fait mention, c’est dans la Bible: quand on annonce à deux vieillards, Abraham et Sarah, qu’ils vont avoir un enfant. Isaac signifie l’enfant du rire. Dieu m’a donné de quoi rire. Ceux qui me rencontreront me souriront.

Dans la religion hindoue, Ganesh, l’éléphant bleu, est chargé de l’humour.

Le Moyen-Age savait rire de tout, même des personnages les plus haut placés. Le Mardi gras était le jour de la douce folie où tout était permis. On dansait dans l’église, on chantait la messe à l’envers, les fidèles enfilaient la mitre de l’évêque, les enfants se déguisaient en adultes, le pauvre devenait roi et le roi, le bouffon.

Le Carnaval fut interdit par la Révolution française et remplacé en 1796 par une fête révolutionnaire.

L’humour permet de transgresser l’ordre social, il est une forme de désobéissance. Ainsi les stalles de plusieurs églises (dont celle de Saint-Jacques à Liège) sont des caricatures humoristiques.

Le rire du Moyen-Age s’estompe à partir du XVIe siècle au profit d’une vue plus scientifique de la réalité.

L’humour dépend des cultures. On ne peut rire ensemble que si l’on a le même fond culturel. Dans les familles, on rira de certaines choses que les personnes extérieures ne trouveront pas drôles.

Il est étrange que les catholiques osent rigoler de leur religion, de leurs prêtres, alors que les musulmans ne le peuvent.

Pour moi, il y a des choses dont on ne peut se moquer: La religion, la famille ou la race de l’autre. Toutes ces valeurs sont à respecter dans leurs différences.

Faire rire sans blesser est tout un art.

Du grand-père paternel que je n’ai pas connu, on m’a cité une parole que je n’ai pas oubliée: On peut rire des autres si on est sûr de ne pas les blesser.

Le mieux n’est-il pas de rire ensemble?

Bien-veillance

Bien-veillance

BIENVEILLANCE…

Le mot désuet revient à la mode. Quelle chance!

Rien qu’en le décortiquant, on s’aperçoit que c’est une chance.

Veiller sur quelqu’un, sur quelque chose que ce soit une ville, un campement ou un bateau, c’est avolr une attention aiguisée, 100% présente, prête à soigner. Dans le sens du « care » anglais, prendre soin.

Pour le bien, pas besoin d’explication.

Suis-je empli(e) de bienveillance à l’égard des autres ? Quel est mon regard intérieur sur eux: jugement ou bonté?

De mes proches qui sont parfois si énervants et qui ne répondent pas à nos demandes , à nos attentes?

Des enfants dont la sensibilité , molle comme une cire, enregistrent les mots et les regards pleins de critique ou d’espérance?

Une enquête américaine a montré que 2 classes semblables avaient été présentées à leurs futurs professeurs. L’une comme étant dite excellente à tous points de vue, l’autre comme difficile et peu brillante. A la fin de l’année écoulée, les résultats des 2 classes étaient identiques à l’image qu’en avaient les professeurs!

 

Comment avoir de la bienveillance pour ceux qui m’ont fait du mal, qui m’ont blessé ou trompé? Aller tout au fond de mon coeur pour y chercher l’amour que Dieu ou d’autres m’ont donné un jour ou l’autre. Cela m’avait  élargi le coeur jusqu’à pouvoir être moi-même bienveillant pour d’autres personnes.

Les derniers chapitres du dernier  livre de Lytta BASSET, Oser la bienveillance, est passionnant à ce sujet.

 

 

 

PUNIR OU BENIR

PUNIR OU BENIR
PUNIR OU BENIR

A l’heure des attentats, des injures , des guerres, des agressions et des viols, on se demande comment les empêcher, comment en sortir. La France , l’Europe cherche des solutions dans la sécurisation des lieux publics, l’éducation , les sanctions. Et c’est très nécessaire mais peut-être pas suffisant..

Dans un autre continent , l’Afrique, on s’y prend différemment . Et je résiste pas à vous raconter cette histoire vraie tout-à-fait étonnante.

Dans une tribu africaine, lorsque quelqu’un s’est rendu coupable d’un délit  ou a commis une  mauvaise action, les gens l’amènent au milieu du village et l’entourent. Durant deux jours , les gens du village vont s’adresser à cette personne pour lui dire toutes les bonnes choses qu’elle a accomplies jusqu’au jour du méfait.

Dire du bien, c’est l’étymologie du mot bénir.

Une tribu africaine

La joie de se soutenir

Cette communauté perçoit la faute, le délit comme un appel à l’aide de cette personne. Par ces paroles, elle veut inciter l’individu à se reconnecter à sa nature profonde, à se rappeler qu’il est fondamentalement bon. Ces discours durent jusqu’à ce que cette personne se souvienne de sa bonté et puisse s’y reconnecter.

Une suggestion peut-être pour les parents qui s’arrachent les cheveux avec leurs ados?!?!

http://www.point-fort.com/index.php